Le rouge est mis et c'est une sacrée bonne cuvée!Le quintet de Melbourne nous a donné un avant-goût avec son premier 45 tours, Wrong Side of Town (2022), suivi de First Sight, et de son split avec The UNKNOWNS (2024). Plutôt que de se précipiter, ils ont pris leur temps pour peaufiner cet album, et on sent que cette patience paie.
La configuration à trois guitares de The PRIZE est une arme, pas un gadget. Loin de se fondre dans le flou, l'interaction s'apparente à une compétition amicale, chaque guitariste s'enchaînant sur des lignes trop belles pour être coupées, créant des riffs explosifs sous des refrains percutants. Certes, c'est de la power pop, mais In The Red s'aventure aussi avec assurance dans le hard rock accrocheur et le rock classique : de la power pop pour les fans de THIN LIZZY.
La dynamique du chant lead de la batteuse Nadine Muller (fille de Dean Muller l'ex VOODOO LUST et batteur chez les COSMIC PSYCHOS)et du guitariste Carey Paterson ajoute une palette sonore et une étincelle, tandis que les voix du groupe restent intactes. « From the Night » rappelle le punch glamour des derniers Donnas, « Don’t Need Em » enchaîne les parties de guitare à vous donner envie de vous mettre à genoux et de déclarer : « On n’en vaut pas la peine ! », et d’autres morceaux se partagent la différence entre le claquement épuré des NERVES et le flair digne d’une salle de concert de CHEAP TRICK. L’album regorge de moments qui vous donnent envie de monter le volume, de vous cogner la tête, de frapper dans le vide ou de vous déhancher au rythme d’instruments imaginaires.
La patience a payé, et pendant ce temps, The PRIZE n’était pas vraiment inactif : ils tournaient sans relâche et sortaient des projets parallèles de premier ordre via The STATES et LOOSE LIPS. Mais "In The Red" est l’événement principal, et c’est une tuerie.
Disponible dès maintenant sur Anti Fade et Goner Records.
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