Les chansons de Jacket Burner ne sont pas des cathédrales, ce sont des hangars. Tordues, brutes, construites rapidement et fonctionnellement, mais impossible de ne pas aimer. Et fidèle à lui-même, ce disque est terminé avant même d'avoir fini son café : quinze minutes de Ramonescore trash et déjantée qui s'envolent sans perdre une seconde.
Dénichés en marge de Nosebleed Weekend, ces deux morceaux offrent un aperçu brut et révélateur du processus créatif de The Coathangers, capturant un groupe en pleine ascension, triant instinct et intention. « Hurry » et « Drifter » ont tous deux été écrits et enregistrés en démo lors des sessions pour cet album, mais ont finalement été mis de côté, laissés à mijoter dans les archives. Des années plus tard, la chanteuse Julia Kugel les a revisités avec une oreille neuve et y a trouvé quelque chose d'essentiel : une fluidité, une étincelle. « Hurry » a débuté comme une expérience d'échange d'instruments – Julia à la batterie, Stephanie à la guitare – avec un charme délavé et une impulsion sauvage. Sa section rythmique est propulsive, les guitares saturées et nerveuses, le chant résonnant avec une sorte d'urgence intime. L'album ne se peaufine pas, et c'est bien là l'essentiel : on a l'impression qu'un groupe découvre quelque chose de nouveau en ne réfléchissant pas trop. « Drifter », quant à lui, propose une première version d'un morceau paru plus tard sur l'EP Parasite, cette fois avec une approche plus légère : la distorsion est atténuée juste assez pour laisser la mélodie vocale s'affirmer, plus assurée. On dirait un voyage dans le temps, au cœur des instincts les plus bruts du groupe. Les deux morceaux dégagent une immédiateté particulière, esquisses réalisées pendant le chaos de la création de l'album, empreintes d'expérimentation et de risque. Pressés en 7" par Suicide Squeeze, ces morceaux privilégient moins la perfection que le processus : preuve de la capacité des Coathangers à se fier à leur instinct et à laisser les choses respirer.
Vous n'allez pas le croire ! Cosmic Psychos revient avec l'étonnante confession « I Really Like Beer » ! Plus de 40 ans de punk rock stupide et intelligent continuent avec un tout nouvel album « concept » sur la bière. Les pères de la bière du punk australien écrivent des chansons sur l'alcool, les bagarres, les animaux écrasés et les bons moments. Leur approche brutale du punk a fait ses preuves, influençant des artistes aussi divers que L7 et The Meanies, The Chats et Amyl & The Sniffers. Ce trio punk bruyant a été formé à l'origine par Bill Walsh, Peter Jones et Ross Knight dans la région de Melbourne, vers 1980. 1985. Robbie Watts remplace Jones à la guitare en 1990/91, et après une pause en 2005, les Psychos entrent en studio pour enregistrer un nouvel album avec le nouveau batteur Dean Muller (ex-Voodoo Lust) en remplacement de Bill Walsh. Après le choc de la disparition tragique de Robbie Watts en 2006, l'idée d'abandonner le nom "Cosmic Psychos" est envisagée. Mais Knight, accablé par le chagrin et le soutien des fans, décide, avec le soutien indéfectible des enfants de Robbie, de "se mettre à boire !". John McKeering (des Onyas), ami du groupe depuis un certain temps, est choisi fin 2006 pour jouer de la guitare avec Knight & Muller. Avec un premier EP légendaire, près d'une douzaine d'albums studio, une poignée d'albums live et un documentaire financé par des fans avec à leur actif une scène alternative plutôt en vue, ces gars de confiance proposent encore 12 nouveaux titres de punk rock direct et gorgé de bière blonde aux fans de Celibate Rifles, Radio Birdman, des premiers Saints, des Ramones de la période intermédiaire, Hard-Ons, C.O.F.F.I.N. et Stiff Richards. Ce nouvel album est un classique des Psychos, du punkrock australien aussi brut, puissant et glorieusement débile que jamais, avec quelques leçons de vie cachées sous une pile de riffs.
3eme single de Split System pour 2025 et c'est mortel! Pour tous ceux qui vivent et respirent le punk classique! S'il y a bien une preuve que le punk devient plus furieux, plus tranchant et plus pertinent à mesure que le monde empire, c'est bien ce 7″. La force brute caractéristique du groupe est là, en force : des riffs tranchants comme des rasoirs, une section rythmique implacable et un chant de Jackson Reid Briggs avec une fougue qui pourrait incendier un parlement.
Enregistrés en un seul samedi, ces deux morceaux brûlent de méfiance et de fureur, visant directement les politiciens, les flics, les profiteurs de guerre et les barons du pétrole. De la rage pure et vertueuse, distillée en deux hymnes qui ne demandent qu'à être joués à tue-tête. Et en ce moment, c'est exactement ce dont le monde a besoin.
Disponible dès maintenant sur Legless Records, juste avant que le label ne fasse une pause pour une durée indéterminée.
Le groupe The Mourning After, originaire de Sheffield, n'a plus besoin de présentation. Véritable pilier de la scène garage des années 60, il a sorti quatre albums et plusieurs singles. Nouveau single sur Foggy Notion "Someone Took Her Away" et "Outta Time, Outta Luck"
Pat Todd est de retour avec un nouveau disque exceptionnel... un 12 pouces mono-face contenant six titres. Selon ses propres termes, il s'agit d'un disque à écouter en entier, de la première à la dernière piste. Il débute avec un excellent morceau de rock'n'roll intitulé « Mercy ». Comme à son habitude, ce disque saura vous surprendre et vous captiver. « If love is outta style » est inspiré des écrits de Lester Bangs sur la mort d'Elvis Presley, tandis que « Like trash on the ground » rend hommage à un guitariste décédé. Puis, après cette première partie plus intense, arrive la douceur de « It's all because of emptiness » et le style country de « Farewell party », avec son piano et sa guitare à pédale d'acier. En conclusion, un autre titre rock'n'roll, « Hey 2 face », parfait pour clore ce disque mono-face qui est un incontournable pour tout fan de Pat Todd.